Le Comité Laïc de Coordination (CLC) a organisé une messe d'action de grâce en hommage aux "martyrs de la démocratie" ce mardi 25 février à la Cathédrale Notre dame du Congo à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC).
Et aux auteurs des crimes encore en liberté, Isidore Ndaywel, membre du CLC, annonce la volonté de son collectif de se constituer en partie civile afin réclamer justice et réparation.
« Aux auteurs des crimes de nos martyrs, le CLC entend réunir tous ses partenaires impliqués dans la justice, notamment les avocats, pour se constituer en partie civile afin de non seulement réclamer justice mais réclamer également réparation. Il est inadmissible que les auteurs présumés des certains de ces crimes soient reconnus et continuent à évoluer tranquillement dans nos forces de police et de sécurité. Ce n’est pas normal. Nous allons demander que justice soit faite et que cela soit suivie de la réparation », a t-il déclaré.
Il a insisté sur le sens du combat qui doit être mené après celui de l’indépendance.
« Cette messe est un devoir pour toute la population congolaise parce qu’on ne peut pas enterrer une mémoire. Un peuple se construit sur une mémoire. Et celle-ci s’enrichit au fur et à mesure qu’il y a des évènements. Dans notre mémoire, en plus du combat pour l’indépendance, nous devons intégrer le combat pour la démocratie. En plus, nous devons avoir de la fidélité à l’idéal de cette mémoire. Soyons fidèles au combat pour que notre société soit meilleure. C’est pour cela nous devons jouer collectif. Nous devons privilégier l’intérêt de la communauté », a t-il dit.
Ivan Kasongo