Caricature : M23-FARDC, les accusations éclatent

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

En plein cessez-le-feu dans la partie Est de la RDC, la situation sécuritaire ne connaît pas d’amélioration. Le principal mouvement qui sème la terreur, le M23, soutenu par l'armée rwandaise, a bombardé la cité de Sake avec des mortiers de 120 mm. Les FARDC ont déploré également la mort d'un de leurs tué par l'armée rwandaise. La situation s'aggrave malgré les efforts du Mécanisme Conjoint de Vérification pour le rapatriement des militaires égarés.

De l’autre côté, le Mouvement du 23 Mars (M23) a accusé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) de violer le cessez-le-feu en attaquant ses forces sur les lignes de front. Dans un communiqué, le M23 a reconnu la perte de deux de ses commandants et promet de répondre de manière adéquate aux attaques, intensifiant ainsi les tensions dans la région.

Les Forces armées de la RDC ont accusé encore ce jeudi 20 janvier, les rebelles du M23 d’avoir dirigé des raids contre des habitations des civils dans la cité de Mweso (territoire de Masisi), faisant 19 morts et 27 blessés. L’armée et les miliciens d’autodéfense s'affrontent avec le M23 depuis mercredi à Mweso.

Ces incidents surviennent un mois après le déploiement de la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) visant à restaurer la paix et la sécurité dans l'est du pays.

Pour sa part, le secrétaire américain Antony Blinken a discuté avec le président rwandais Paul Kagame lors du Forum économique mondial, cherchant à apaiser les tensions dans l'est de la RDC. Blinken a souligné la nécessité d'actions concrètes pour résoudre la situation tendue dans la région, soulignant l'importance de restaurer la stabilité.