La Cour constitutionnelle vient d'approuver la requête de la CENI qui sollicite le report de la présidentielle prévue en 2016. Le verdict, qui devrait être prononcé depuis le samedi 15 octobre mais reporté pour aujourd'hui en raison de l'absence de trois juges, est tombé un peu plus tard que prévu juste après la soumission de l'accord à la plénière du dialogue. La cour constitutionnelle demande, cependant, à la CENI de publier dans un délai raisonnable un calendrier électoral après que toutes les exigences techniques, financières et sécuritaires seront satisfaites.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"C'est au nombre de 5 que les juges ont rendu cette décision alors que les lois réglementaires et la constitution exigent une composition d'au moins 7 membres pour rendre le verdict", déclare un avocat qui a recquit l'anonymat.</blockquote>
Bénoit Lwambwa qui a prononcé le verdict, déclare à ce sujet, que la requête de la CENI a été examinée depuis le mardi 11 octobre par 7 membres de la Cour. Revenant sur la plénière d’aujourd’hui durant laquelle ils n'ont siégé qu'à 5, Le président de la Cour constitutionnelle évoque la loi de la nécessité et le soucis de ne pas bloquer les bons fonctionnements des institutions comme raison qui justifie le rendu de ce verdict aujourd'hui en dépit de l'absence de trois autres juges.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"A l'impossible nul n'est tenu", déclare le président de la Cour constitutionnelle Benoit Lwambwa pour justifier la décision de la cour qui semble avoir été allée à l'encontre de la loi concernant le quorum requis pour siéger te qu'il a été souligné par un juriste.</blockquote>