La RDC peut nourrir 2 milliards de personnes à travers le monde. C’est ce qu’a révélé Alexis Bonte, représentant de l’Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RDC, ce mercredi 12 octobre au cours d’une conférence de presse.
Son calcul est simple : <em>« Ici, on a 80 millions d’hectares qu’on peut cultiver mais on en cultive que 10%. Et si on pouvait cultiver ces 80 millions d’hectares, on pourrait alimenter 2 milliards de personnes. Deux milliards de personnes, c’est toute l’Afrique, les Etats-Unis, l’Europe et encore quelques autres pays. Ça veut dire qu’avec le changement climatique, si d’autres pays vont avoir plus de problèmes comme dans le Sahel ou l’Afrique de l’est ou l’Afrique Australe, le Congo, vu sa position géographique, sera toujours en position de pouvoir alimenter le reste du monde au cas où on arrive à bien s’adapter»</em>, a-t-il dit avant d’ajouter qu’après le Brésil, la RDC est le deuxième pays en termes de terres arables cultivables.
Pour rappel, l Représentation de la FAO en République Démocratique du Congo a mis en place le Cadre de Programmation Pays (CPP) 2013-2017, fruit d’une consultation entre le Gouvernement, la société civile et le secteur privé. Ce plan cadre de gestion stratégique 2013-2017 de la FAO cible les grandes priorités de développement socio-économiques dans les secteurs clés de l’agriculture, de la production animale et de la pêche, de la gestion durable des ressources forestières (faune, flore, ressources en eaux).
Le CPP reprend les priorités pertinentes des programmes nationaux de développement économique et social, en particulier le Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté et le Plan National d’Investissement Agricole (2013-2020). Aligné sur le Cadre d’Assistance au Développement des Nations Unies, sur les priorités régionales et sous régionales de la FAO, le CPP constitue une contribution de la FAO à la mise en œuvre de ces cadres de développement nationaux. Il identifie ainsi les domaines prioritaires dans lesquels la FAO dispose des avantages comparatifs par rapport aux autres partenaires au développement.