N'étant pas encore près à appliquer le « vrai prix » des produits pétroliers, le gouvernement Suminwa via le ministère de l'économie nationale s'était fixé comme mission de continuer à réduire le coût du manque à gagner payé chaque année aux entreprises pétrolières en vue de préserver le pouvoir d'achat de la population congolaise.
Cette stratégie du gouvernement porte déjà des fruits, d’après les autorités. Contrairement aux années antérieures, le VPM, ministre de l'économie nationale Daniel Mukoko Samba est parvenu à une importante réduction de la facture des pertes et manques à gagner que le gouvernement paie aux sociétés pétrolières pour la période 2023-2024. Ce qui a suscité des encouragements de la part du Chef de l'État qui a chargé son Directeur de cabinet, Anthony Nkinzo Kamole de s’adresser au VPM Mukoko qui mène à bien sa politique en ce qui concerne la certification des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières jusqu’à aboutir à une baisse évaluée à 89% entre 2023 et 2024 témoignant de l’efficacité des mesures gouvernementales pour stabiliser ce secteur.
Selon une note technique consultée à l’administration de l’Economie nationale, Mukoko Samba a effectivement payé 31 millions de dollars pour toute l’année 2024 contre 281 millions de dollars payés avant lui pour toute l’année 2023. Depuis sa nomination à la tête de ce portefeuille, Daniel Mukoko Samba fait bouger les lignes dans le secteur pétrolier suivant les orientations et les directives données par le président de la République et l’encadrement de la Première ministre Judith Suminwa. Depuis octobre 2024, il a proposé et obtenu la baisse de 13% des prix des produits pétroliers. Dans la zone Ouest comprenant la ville de Kinshasa, le prix de l’essence passé de 3340 à 2 990,49 francs congolais, soit une baisse de 13 %, le demeure encore près de neuf mois après. Autant pour le prix du gasoil passé depuis de 3435 à 2 979,73 francs congolais.
Cette diminution a favorisé depuis huit mois l’augmentation du taux de la consommation qui a atteint aujourd’hui près de 50 %, signe d’un engouement généralisé de la population et des entreprises pour les carburants désormais plus abordables. À Kinshasa, la société de distribution pétrolière SEP-Congo enregistre une nette progression de ses livraisons. Avant la baisse de prix, elle distribuait en moyenne 1.500 mètres cubes de carburant par jour aux stations-services. Ce chiffre a plus que doublé, passant à 3.000 voire 3.500 mètres cubes par jour, avait indiqué lui-même Daniel Makoko Samba lors d'un récent briefing presse conjoint avec son collègue de la Communication et des médias Patrick Muyaya.
« Fini donc les menaces et les chantages des pétroliers. Les prophètes des malheurs ont déchanté sur leur pronostic annonçant le déluge pour empêcher la baisse des prix des produits pétroliers qui provoquerait des perturbations dans la gestion des stocks. Le président de la République et la Première ministre Judith Suminwa avaient vu juste de confier à cet économiste ce poste », commente un fonctionnaire à la Primature.
Conformément aux orientations du gouvernement de la République, Daniel Mukoko Samba ne s’est pas limité à aider le gouvernement à faire des économies dans le segment du remboursement des pertes et manques à gagner. Il a aussi, et c’est encore une grande première, identifié les sociétés pétrolières qui ont réalisé des gains pendant la période concernée et qui devraient logiquement reverser au Trésor public la part de l’État. On a appris que ces gains avoisineraient 39 millions de dollars.
Pour rappel, depuis plusieurs années déjà, le gouvernement de la République prend en charge une bonne partie du coût du litre de carburant à la pompe. Ce régime de subventions vise à préserver le pouvoir d’achat des consommateurs face à la flambée des prix des produits pétroliers à l’échelle internationale.