Covid-19 au Nord-Kivu : « la vaccination ne concerne pas les enfants, il n’y aura pas de vaccin dans les écoles » (ministre provincial de la santé)

Ph. droits tiers

Aucune campagne de vaccination contre la Covid-19 n’est envisagée au sein des établissements scolaires au Nord-Kivu. C’est une assurance du ministre provincial de la santé du Nord-Kivu, le docteur Nzanzu Salita. Il coupe ainsi court aux rumeurs qui ont circulé dans les réseaux sociaux évoquant une éventuelle vaccination des écoliers et élèves dans certaines écoles de Bukavu (Sud-Kivu) ou Bunia (Ituri).

Dans une déclaration à la presse vendredi 5 mars dernier, au sortir d’une réunion avec les chefs d’établissements scolaires de la province éducationnelle Nord-Kivu II à Butembo, le docteur Nzanzu Salita a indiqué que la vaccination contre la Covid-19 envisagée au pays ne concerne que le personnel soignant, les personnes du troisième âge et celles présentant certaines maladie chroniques.  Il ajoute qu’aucune date n’est jusque-là fixée pour le début de vaccination au Nord-Kivu.

« Le ministre national (de la santé, ndlr) a reçu 1 760 000 doses (de vaccins contre la Covid-19, ndlr) destinées à tout le pays pour l’instant. Mais la cible, c’est les personnes âgées, le personnel de première ligne, donc les professionnels de santé, les malades avec comorbidités : diabète, hypertension, et le reste. C’est vrai que le Nord-Kivu a été cité parmi les provinces qui seront concernées par la vaccination. Mais pour les écoles on doit rassurer les parents : il n’y a pas de vaccin dans les écoles. Il faut être vraiment apaisés, ne pas suivre tout ce qui s’est passé à Bukavu, à Lubumbashi ou à Bunia. Le vaccin ne concerne pas les enfants ou les élèves. Nous devons être clair là-dessus. Et que les gestionnaires des écoles, les parents et le Proved (directeur de la division provincial de l’éducation, ndlr) lui-même doit être rassuré quant à ce. Pour l’instant, le vaccin Covid-19 ne concerne pas les écoles », a précisé le ministre Nzanzu Salita.    

La RDC a déjà réceptionné 1,7 millions de doses de vaccin sur les 6 millions attendues. La vaccination dont le lancement officiel et symbolique est prévu le vendredi 12 mars prochain, n’est pas obligatoire. Mais, le gouvernement conseille vivement à la population de se faire vacciner surtout les personnes qui présentent des comorbidités comme le diabète, l’hypertension et d’autres maladies cardio-vasculaires.

Claude Sengenya