Haut-Uélé : près de 40 millions CDF et plus de 100 grammes d'or emportés lors d'une attaque armée dans un site minier à Watsa

Une nouvelle attaque armée a ciblé le site minier artisanal CEPEA, situé à environ 5 kilomètres du centre de Wanga, dans le groupement Mayanga (secteur de Gombari), territoire de Watsa, en province du Haut-Uele. L'incident s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi 16 juillet vers 1h30.

Selon des sources locales, un groupe d’hommes lourdement armés a fait irruption sur les lieux, ciblant spécifiquement cinq maisons d’achat d’or. Les assaillants ont ouvert le feu pour se frayer le passage avant de passer à l’acte avec brutalité, dépouillant les occupants de leurs biens de valeur.

Le bilan provisoire se présente comme suit :

. 1 ère maison : 14 000 000 FC, 50 grammes d’or, un téléphone Tecno Camon ;

. Maison 2 : 12 000 000 FC, 105 grammes d’or;

- Maison 3 : 3 036 000 FC, 2 grammes d’or;

- Maison 4 : 2 700 000 FC, un téléphone Redmi 12 Pro et enfin ;

- Maison 5 : 8 000 000 FC, deux téléphones et le propriétaire blessé grièvement à la tête à l’arme blanche.

Des témoins sur place affirment que les bandits, visiblement bien renseignés et organisés, ont utilisé à la fois des armes à feu et des armes blanches. Plusieurs victimes ont été rouées de coups, notamment M. Kakule Malumalu, qui a subi une grave blessure à la tête.

Informée peu après le forfait, la brigade d’intervention de Wanga s’est rapidement rendue sur les lieux. Malheureusement, les assaillants s’étaient déjà volatilisés. Des opérations de ratissage ont aussitôt été lancées dans les environs, avec plusieurs interpellations à la clé pour faciliter l’enquête en cours.

Cet acte criminel vient raviver les inquiétudes persistantes autour de l’insécurité dans les zones d’exploitation artisanale d’or à Watsa. La population, traumatisée par cette nouvelle attaque, exhorte les autorités provinciales et nationales à renforcer la présence sécuritaire dans ces zones à forte valeur économique, devenues des cibles récurrentes pour les bandes armées.

Joël Lembakasi