La Commission électorale nationale indépendante (CENI) clôture, ce mercredi 15 novembre, le cadre des concertations qu’elle a initié avec les parties prenantes aux prochaines élections. Lancées lundi, ces concertations semblent diviser l’opinion sur la capacité à crédibiliser le processus électoral en cours, dans un climat de paix et de cohésion sociale, au regard des tensions et discussions tendues entre le président de la CENI et les candidats présidents aux élections du 20 décembre prochain.
Dans un communiqué lundi dernier, la Synergie des missions d’observation électorale (Symocel), une structure d’observation des élections en RDC, critiquait le format préconisé par la CENI qui, selon elle, « reste publicitaire et loin de l’ambition de vider les écueils qui ont été soulevés par les parties prenantes le long du processus ». Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), pense, pour sa part, que le cadre des concertations à lui seul n’est pas suffisant pour crédibiliser les prochaines élections. Ce politologue estime, par ailleurs, que le plus grand défi, c’est le respect des textes légaux en matière des élections entre la centrale électorale et les acteurs politiques, chacun en ce qui le concerne.
Que doit faire la CENI pour renforcer la confiance des acteurs politiques dans le processus électoral en cours ? Que doivent faire les parties prenantes pour sauvegarder la paix et la cohésion sociale après les élections ?
Germain Kuna répond aux préoccupations de Bruno Nsaka