António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, s’est rendu dans le territoire de Beni ce dimanche 1er septembre. Il a notamment évoqué la question du financement du quatrième plan de riposte contre Ebola.
« Il nous faut une solidarité accrue de la communauté internationale. Les financements promis jusqu’à la fin de l’année correspondent plus ou moins en matière de besoin de lutte contre Ebola, mais seulement 15% ont été versés jusque-là. Il y a un problème de liquidité », a t-il déclaré au micro de ACTUALITE.CD.
Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 3.023, dont 2.918 confirmés et 105 probables. Au total, il y a eu 2.024 décès (1.919 confirmés et 105 probables) et 902 personnes guéries.
« Quand il n’y a pas de cash, même s’il y a des promesses la réponse contre Ebola s’arrête. Si on perd une semaine dans la réponse contre Ebola, on peut perdre la guerre contre Ebola. Ebola n’attend pas. Il faut que tous les pays et organisations qui ont fait des engagements financiers puissent réaliser leurs promesses pour que cette réponse vigoureuse que j’ai constatée ici puisse continuer sans interruption », a t-il ajouté.
Il suggère aux partenaires d’accélérer le rythme de décaissement.
« Les versements sont encore très limités. On ne peut pas arrêter la réponse en attendant l’argent », a encore martelé le N°1 de l’ONU.
La Banque mondiale avait annoncé le 23 août que 50 millions de dollars américains seront versés à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour « financer ses activités opérationnelles destinées à sauver des vies dans le contexte des interventions de première ligne contre l’épidémie ».
Ce financement s’inscrit dans l’enveloppe financière d’environ 300 millions de dollars que la Banque mondiale avait annoncée le mois dernier pour soutenir le quatrième Plan de riposte stratégique à l’épidémie d’Ebola (SRP4). Les 300 millions de dollars couvre plus de la moitié des besoins du SRP4.
Yassin Kombi, à Mangina