Le Ministère de la santé se réjouit des résultats de la lutte contre la maladie à virus Ebola dans la province de l’Equateur. Il recommande cependant aux acteurs de la réponse de se préparer à affronter une probable 10<sup>e</sup> épidémie.
<em>« Bien que nous nous dirigions vers la fin de l’épidémie, le travail du Ministère de la Santé ne s’arrête pas là. Notre priorité est, désormais, d’améliorer la résilience du système de santé en commençant par l’agrandissement de nos centres des opérations d’urgence à Mbandaka et Kinshasa. Comme Ebola est un virus dont le réservoir naturel est situé dans la forêt équatoriale, nous devons nous préparer à la 10ème épidémie »,</em> dit le ministère de la santé dans un communiqué.
Le risque de survenue de l’épidémie dans les zones urbaines n’est pas exclu dans le futur.
<em>« De plus, en raison de la mobilité croissante de la population, il est fort probable que d’autres épidémies surviennent dans des zones urbaines dans le futur. Par conséquent, nous devons tirer les leçons de cette réponse et renforcer notre système de santé afin qu’il puisse détecter et répondre de manière encore plus efficiente à la prochaine épidémie »,</em> a-t-il ajouté.
Pour sa part, Henry Gray, Coordinateur d’Urgence pour MSF en Equateur, appelle en ne pas oublier d’autres crises sanitaires dans le pays.
<em>« La réponse internationale importante face à cette nouvelle épidémie d’Ebola est encourageante, mais les bailleurs et les autres organisations humanitaires ne doivent pas oublier que le peuple congolais risque plus à être touché par le paludisme, le choléra, la rougeole ou par les conséquences des déplacements massifs liés à la violence, plutôt que par Ebola » </em>
Au total, 55 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 38 confirmés, 15 probables et 2 suspects.