Henry Gray, Coordinateur d’Urgence pour Médecins Sans Frontières (MSF) en Equateur a alerté ce jeudi 28 juin 2018 sur les autres risques sanitaires et humanitaires qui menacent les congolais à côté de la maladie à virus Ebola.
<em>« La réponse internationale importante face à cette nouvelle épidémie d’Ebola est encourageante, mais les bailleurs et les autres organisations humanitaires ne doivent pas oublier que le peuple congolais risque plus à être touché par le paludisme, le choléra, la rougeole ou par les conséquences des déplacements massifs liés à la violence, plutôt que par Ebola »,</em> a-t-il déclaré en marge de la passation de ses activités de riposte au Ministère de la Santé et à l’ONG internationale ALIMA à Mbandaka, Bikoro, Itipo et Iboko.
Il a rappelé également l’épidémie de choléra qui sévit à Mbuj-Mayi et aux violences à Tshikula.
<em>« Au-delà des projets réguliers que MSF mène en coordination avec le Ministère de la Santé en RDC, le Pool d’Urgence Congo (PUC) est en train de répondre à l’épidémie de choléra à Mbuji Maji (Kasaï Oriental) et, en parallèle, en train d’évaluer les besoins afin de pouvoir intervenir pour répondre aux violences à </em><em>Tshikula (Kasaï Central)</em><em>,”</em>a-t-il ajouté.
Le paludisme est un problème majeur de santé en RDC. Il représente environ 40% des consultations externes des structures sanitaires chez les enfants de moins de cinq ans et 40% de la mortalité globale chez les enfants. Avec le Nigéria, la RDC supporte 40 % du fardeau mondial du paludisme, tant en nombre de cas qu'en nombre de décès.
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