Le gouvernement congolais a accepté, mardi 6 juin 2017, de collaborer avec l'ONU pour mener une enquête indépendante sur les violences dans les Kasaï, a dit Marie Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains, qui a affirmé que le “gouvernement n’a rien à cacher”.
«<em>Le gouvernement de la RDC n’a rien à cacher. Nous restons ouverts à tout appui logistique et technique et que si l’ONU veut nous envoyer des experts en appui aux enquêteurs congolais pour faire la lumière dans l’assassinat de Sharp et Catalan et d’autres Congolais assassinés par la milice de Kamwina Nasapu, ces équipes sont les bienvenues</em>», a indiqué Mushobekwa à Radio Okapi.
Les Nations Unies ont demandé mardi au gouvernement de la RDC de fournir endéans “deux jours des réponses claires” sur les violences dans la région du Kasaï.
En mai dernier, les Nations Unies avaient remis en cause les conclusions de l’enquête menée par les autorités congolaises dans les violences au Kasaï ayant causé notamment le meurtre des deux experts onusiens Michael Sharp et Zaida Catalan.
Malgré la collaboration acceptée de l’Onu, Kinshasa affirme la nécessité de “garder la direction de l’enquête”.
«<em>Je souligne que le gouvernement de la RDC va garder la direction de l’enquête</em>», insiste la ministre des Droits humains.
Patrick Maki