Le Lieutenant Général, Jules Banza Mwilambwe a dénoncé toute forme de campagne visant à diviser les Forces Armées de la République Démocratique du Congo en particulier et les congolais en général. Dans un plateau spécial sur la RTNC avec un témoignage à l’appui sur une présumée arrestation du Général Kifwa, Jules Banza a condamné les allégations selon lesquelles c'est seulement les officiers "Swahiliphones" qui seraient arrêtés par l'administration Tshisekedi.
Au cours de la même intervention, le chef d'État-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a tenu à préciser que toute interpellation au sein de l'armée n'équivaut pas à la condamnation automatique par la justice militaire. À l'en croire et sans les citer nommément, les officiers interpellés, seront relâchés en cas d'absence des griefs de culpabilité et les fautifs seront arrêtés par la justice.
"J'ai suivi les informations selon lesquelles Lieutenant général Kifwa communément appelé Tango Tango serait aux arrêts à la suite du dossier en rapport avec le général Sangwa, Ils sont arrêtés du fait qu'ils sont originaires d'une telle province notamment le Tanganyika qu'il vient de citer et curieusement, j'ai appelé pour vérifier s'il est réellement aux arrêts,il était entrain de rire et moi aussi j'étais étonné: je lui ai demandé s'il pouvait venir,il m'a dit qu'il est à l'État major et il est venu librement me voir pour démentir ces informations. Que les gens cessent de diviser l'armée, que les gens cessent de diviser les congolais. Si tu es déjà fautif et qu'on t'arrête, acceptez de répondre toi même, quelqu'un peut être interpellé, celà ne veut pas dire qu'il est condamné, il sera jugé et après le jugement si les griefs pour lesquels il a été arrêté sont vrais on va l'arrêter mais si ce n'est pas vrai, il sera relâché", a réagi vendredi 11 juillet 2025 dans la soirée sur la chaîne nationale RTNC le Chef d'État major général des FARDC, le Lieutenant Général Jules Banza Mwilambwe.
Cette sortie médiatique des autorités des Forces armées de la République Démocratique du Congo intervient dans un contexte marqué par la guerre d'agression rwandaise via la rébellion de l'AFC/M23 dans l'Est de la RDC mais aussi des allégations sur l'arrestation d'un certain nombre des officiers généraux des FARDC. Si l'armée n'a pas cité officiellement les noms des officiers arrêtés, elle a quand même justifié ces arrestations évoquant la violation des règles et éthique exigées aux officiers des FARDC.
Parmi les officiers qui seraient aux arrêts depuis quelques jours et selon certains médias, il y a le Général d'armée, Christian Tshiwewe, ancien chef d'État major des FARDC, devenu par la suite conseiller militaire de l'actuel Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi.
Clément MUAMBA