Après le village Kinzuanga près du pont Kwango, la RN 1 est de nouveau menacée d'être coupée, cette fois-ci en pleine ville de Kenge. C'est au quartier Kikwit, à quelques mètres de la statue " femme pleureuse" endroit stratégique du chef-lieu du Kwango.
A l'endroit à problème, une érosion très profonde s'était créée il y a des années. Des ouvrages ont été érigés pour stopper l'avancement des eaux de pluie. Avec ces pluies abondantes, les véhicules s'y baignent à chaque passage. Les eaux qui débordent et traînent à l'endroit, menacent de faire progresser l'érosion vers la chaussée. La circulation est devenue très dangereuse pour les véhicules qui n'ont pas d'alternative.
Le Président de l'Assemblée provinciale de Kwango qui s'est rendu sur lieu vendredi, alerte sur un risque imminent de coupure de cette route de grande importance économique.
« Nous avons constaté que le danger est réellement imminent. Les menaces de cette érosion, à dix mètres de la route. Si elle est cassée par l'érosion, il y aura blocage total pour les véhicules devant se rendre à Kikwit, Kasaï, etc », a déclaré André Masala, Président de l'Assemblée provinciale du Kwango.
À l'issue d'une réunion urgente tenue ce vendredi avec les responsables de l'Office des routes et l'Office des voiries et drainage du Kwango, il a été décidé qu'une équipe devra se rendre à Kinshasa pour un plaidoyer urgent auprès du gouvernement central afin de décanter la situation.
« Nous avons pris une décision urgente qu'il y ait une descente à Kinshasa avec le Gouverneur pour voir les Ministre national des ITPR. Avec toutes ces pluies qui commencent à s'abattre sur la ville de Kenge, dans une semaine, si rien n'est fait, il y aura cassure, cette route là ne sera plus accessible. Nous prions au Ministre d'intervenir rapidement parce que le danger est imminent. Vaut mieux prévenir que guérir », poursuit-il.
Au village Kinzuanga, les travaux de construction des canaux d'évacuation d'eau sont en cours. Exécutés par l'OVD, ces travaux tiennent à stopper l'avancée d'une grosse érosion à deux mètres de la chaussée.
Jonathan Mesa à Kikwit