Le Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et de mise à niveau des petites et moyennes entreprises pour la transformation économique et l’emploi (TRANSFORME) a organisé, le 5 novembre à Kinshasa, une séance de sensibilisation consacrée aux risques sociaux et environnementaux liés à ses activités.
Tenue à la salle Arche, chez les Sœurs Franciscaines dans la commune de la Gombe, cette rencontre a rassemblé plus d’une quinzaine de participantes et de partenaires, dont des représentants du gouvernement de la RDC, de la Banque mondiale et de l’écosystème entrepreneurial.
Intervenant au cours de la séance, Rachel Dubua Mutokamoyi, spécialiste en développement social au ministère du Budget, secteur Transport, a mis en avant plusieurs axes d’action visant le renforcement des capacités des femmes entrepreneures.
Elle a notamment souligné la sensibilisation aux risques sociaux, tels que les violences basées sur le genre (VBG), les abus et le harcèlement ; la participation aux formations destinées à développer les compétences personnelles et professionnelles, notamment en marketing, pour améliorer la commercialisation de leurs produits et services ; l’accompagnement dans la structuration des projets, la planification durable, le leadership et la gestion d’entreprise ; la prise en compte de l’hygiène et de la protection de l’environnement dans le développement des activités économiques.
Une participante a également rappelé l’importance de la circulation de l’information.
« Il est essentiel que nous puissions transmettre ces connaissances aux femmes pour qu’elles sachent comment réagir en cas de violences ».
Les femmes, souvent premières exposées aux violences, doivent être mieux outillées pour reconnaître, prévenir et dénoncer ces situations. La formation et la sensibilisation apparaissent ainsi comme des leviers essentiels d’autonomisation et de protection.
Le projet TRANSFORME s’inscrit dans cette dynamique de promouvoir un développement économique inclusif, respectueux de la dignité humaine, où les femmes occupent pleinement leur place dans la transformation sociale.
Déborah Misser Galanga, stagiaire