Maniema : la délinquance juvénile inquiète, le BIDH réclame l'intervention de la justice

Kindu
Une vue de la ville de Kindu/Ph. ACTUALITE.CD

Face à la montée inquiétante de la délinquance juvénile à Kindu, capitale de la province du Maniema en RDC, la coordination nationale du Bureau des inspecteurs des droits de l'homme (BIDH) appelle à une implication renforcée de la justice pour juguler ce phénomène.

M. Crispin Muyololo Ndariloko, coordinateur du BIDH, a exprimé sa consternation face à la prolifération des actes de banditisme à main armée et des kidnappings d'enfants. « C'est inacceptable dans une ville où toutes les institutions politiques, administratives et judiciaires sont présentes », a-t-il déploré.

La triste réalité, selon M. Muyololo, est que de nombreux jeunes, sans occupation, trouvent refuge dans des actes criminels, avec des tiers complices, pour tracasser et voler les citoyens pacifiques. Ces actes se sont multipliés de juin à août, avec plus de 25 jeunes de Kindu identifiés comme présumés auteurs.

Face à cette situation, le BIDH a formulé des recommandations urgentes :

  • Arrestation immédiate : Le BIDH demande la mise en détention et la poursuite des jeunes impliqués dans ces délits.
  • Mesures de prévention : Il est impératif de mettre en place des dispositifs pour lutter contre cette délinquance, en mettant l'accent sur l'éducation et l'insertion socio-économique des jeunes.
  • Sensibilisation : Il est crucial de sensibiliser la population aux dangers liés à la délinquance juvénile, pour protéger les citoyens.

La sécurité des habitants est en jeu, et le BIDH attend des actions concrètes de la part des autorités judiciaires pour endiguer cette vague de criminalité.

Chadrack Londe, à Maniema