Jeux de la Francophonie: Stade Tata Raphaël, ce chantier qui inquiète 

Stade Tata Raphaël en réhabilitation/Ph. ACTUALITE.CD
Stade Tata Raphaël en réhabilitation/Ph. ACTUALITE.CD

Mohammed Ali et George Foreman se sont battus ici le 30 octobre 1974. Les télévisions du monde étaient braquées sur ce site faisant de ce stade un lieu iconique, explique avec une pointe de nostalgie dans les yeux d’Isidore Kwandja Ngembo, Directeur du Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF). 

« Tout était délabré ici. Le stade était abandonné. Nous allons renforcer la lumière pour que les matchs se jouent même la nuit », poursuit-il. 

Avec ses 50 000 places, ce stade est chargé d’histoire. Entre les échauffourées ayant conduit à l’accélération du processus de l’indépendance du pays, le combat du siècle, les pages glorieuses du football congolais avec les léopards et les clubs kinois, l’antre refuse de mourir. Et les organisateurs des jeux tiennent à ce site à cause de sa magie et de son emplacement en plein cœur de Kinshasa et sa proximité avec les terrains prévus pour les entraînements.

« Nous sommes en train de le réfectionner. Nous allons déployer une pelouse synthétique sur l’aire de jeu. Nous allons aussi aménager les gradins et refaire les vestiaires », ajoute t-il.

Les vestiaires, jadis véritables nids de rats, sont également en pleine réfection.

Les travaux avancent, mais difficile de tenir le délai, reconnaît le Directeur du CNJF: « Je ne sais pas vous dire exactement quand est-ce qu’il sera livré. C’est un chantier qui me pose quelques problèmes de délai ».

L’enjeu de ce site est important parce qu’ici doivent se jouer les compétitions de cinq disciplines: judo, tennis de table, lutte libre, lutte africaine et le football. 

On sait déjà que le village des jeux qui devrait être érigé à l’esplanade du stade a été délocalisé à cause du retard accumulé. Il sera finalement installé à l’Université de Kinshasa.

Isidore Kwandja tente de sauver ce qui peut encore l’être en tentant de rattraper les erreurs et l’amateurisme de ses prédécesseurs.

La suite de ce dossier à suivre ici:

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