RDC : le Crefdl sensibilise les jeunes de Kikwit sur le suivi de la gestion des investissements publics

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Des jeunes de Kikwit sensibilisés par le Crefdel

Dans le cadre de sa campagne « Mon argent, ma responsabilité », le Centre de recherches en finances publiques et développement local (Crefdl) a organisé une conférence-débat sur la gestion des investissements publics en République démocratique du Congo (RDC), à Kikwit, le 2 août dernier.

Plus de 412 étudiants de l'Université de Kikwit ont pris part à cette activité, renseigne le service de communication du Crefdl. Cette initiative s'inscrit dans une série d'actions suivant la publication du rapport sur la gestion des fonds alloués au Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T), après une enquête menée dans les provinces du Kwango, Kwilu, Kongo-Central et Kasaï.

Dans son allocution, le professeur Alphonse Kapumba, recteur de l'Université de Kikwit, a salué l'initiative du Crefdl de sensibiliser les jeunes, particulièrement les étudiants, sur leur responsabilité à assurer le suivi et à exiger des comptes pour les projets d'utilité publique.

Lors des échanges, le professeur Adélard Kasashi a rappelé la responsabilité de l'État à travers ses différentes fonctions, notamment d'assurer l'équilibre dans l'allocation des richesses, la stabilisation économique et la redistribution pour le bien-être collectif.

Valéry Madianga, coordonnateur national du Crefdl, est revenu sur les insuffisances dans la gestion des projets publics sous les régimes Kabila et Tshisekedi, caractérisées par l'absence de programmation, la non-participation des communautés locales dans la définition des priorités, le non-respect du circuit de la dépense publique et de la décentralisation financière, ainsi que la création d'organismes ad hoc qui, selon lui, « constituent des facteurs expliquant l'absence de résultats concrets dans les dépenses d'investissements publics en RDC ».

Le Crefdl a déjà organisé une tribune d'expression populaire à Mbanza-Ngungu dans le Kongo-Central et un déjeuner avec des parlementaires à Kinshasa, activités financées par la National Endowment for Democracy (NED).

Bruno Nsaka