A l’occasion de la journée mondiale du donneur de sang célébrée le 14 juin de chaque année, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les personnes du monde entier à donner leur sang dans un geste de solidarité.
Par la même occasion, l’organisation de l’ONU énumère certains critères pour être éligible à donner son sang.
« La plupart des personnes peuvent donner du sang si elles sont en bonne santé. Il existe des critères de base à remplir pour devenir donneur de sang. Vous devez être âgé entre 18 et 65 ans ; Vous pesez au moins 50 kg ; Vous devez être en bonne santé au moment du don : Vous ne pouvez pas faire de don si vous avez un rhume, une grippe, un mal de gorge, un bouton de fièvre, un mal de ventre ou toute autre infection ; Si vous vous êtes récemment fait faire des tatouages ou des piercings, vous ne pouvez pas faire de don pendant 6 mois à compter de la date de l'intervention ; Si vous avez consulté un dentiste pour subir une intervention mineure, vous devez attendre 24 heures avant de faire un don ; pour les interventions majeures, il faut respecter un délai d’un mois », iindique l’OMS.
L’OMS ajoute qu’un test sera administré sur le lieu du don. Dans de nombreux pays, un taux d'hémoglobine d'au moins 12,0 g/dl (grammes par décilitres de sang) pour les femmes et d'au moins 13,0 g/dl pour les hommes constitue le seuil requis.
« Vous ne devez pas donner du sang si vous avez eu des rapports sexuels « à risque » au cours des 12 derniers mois, si vous avez obtenu un résultat positif au test de dépistage du VIH (virus du sida), ou si vous avez été consommateurs de drogues récréatives injectables. Il n'est pas recommandé de donner du sang pendant l'allaitement. Après l'accouchement, la période d'exclusion est d'au moins 9 mois (comme pour la grossesse) et jusqu'à 3 mois après le sevrage significatif de votre nourrisson », a ajouté l’OMS.
Selon l’OMS, la sécurité du sang et des produits sanguins ainsi que la sécurité transfusionnelle sont des aspects essentiels des soins et de la santé publique. Ils jouent un rôle majeur dans le traitement des personnes atteintes de diverses maladies ou blessées à la suite d’un accident, d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé. Le besoin de sang est universel, mais l’accès à celui-ci est limité, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où les pénuries touchent particulièrement les femmes et les enfants, qui sont généralement ceux qui en ont le plus besoin.
Thérèse Ntumba