Désignation des membres de la CENI : Fayulu salue la résistance de la CENCO et l’ECC « face à la corruption »

Abbé Donatien N'shole et pasteur Eric Nsenga en conférence de presse le 7 octobre 2021 au siège de la CENCO
Abbé Donatien N'shole et pasteur Eric Nsenga en conférence de presse le 7 octobre 2021 au siège de la CENCO

Devant la foule réunie au terrain Sainte Thérèse, dans la commune de N’djili, Martin Fayulu a salué l’attitude de la CENCO et de l’ECC face aux allégations de corruption révélées dans le processus de désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et un membre de plénière de cette institution.

« Nous félicitons la CENCO et l'ECC pour leur résistance face à la corruption. Maintenant, nous devons aller de l'avant pour demander le changement de cette loi électorale », a-t-il dit.

Pour lui, le problème réel est la politisation du bureau de la CENI.

« Ce n'est pas une affaire de Kadima, ça ne concerne pas le président de la CENI. C'est un problème de loi électorale. A la CENI on a institué un bureau de sept personnes, le président provenant de la société civile représente les confessions religieuses, mais les six autres qui restent sont des politiques, que feront-ils ? Ils vont exécuter l'ordre de leurs partis politiques. Hier ils ont placé Nangaa, mais à côté ils ont mis Basengezi pour diriger Nangaa. Ce poste n'est pas un problème d'individus, hommes ou femmes, non. Nous refusons beaucoup de politiciens à la CENI », a martelé Martin Fayulu.

Le meeting de ce samedi visait à sensibiliser pour la dépolitisation de la CENI. Fayulu a par l’occasion annoncé une marche pacifique le 16 octobre prochain pour la même cause.

Ivan Kasongo