RDC : Le ministère de l'Industrie annonce un contrôle de l'impact des eaux et déchets industriels dès janvier

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Le ministre de l'Industrie nationale, Julien Paluku Kahongya, a annonce le début, dès janvier 2020, d'un contrôle de toutes les sociétés industrielles sur l'impact de leurs eaux et déchets déversés notamment sur le fleuve Congo. Il l'a annoncé après sa visite à la société Hydrocarbures-Analyses-Contrôle (Hydrac), samedi 21 décembre.

Ce service de contrôle sera sous le leadership du secrétariat du ministre de l'Industrie nationale. L'objectif sera de rassurer si les industrielles de la RDC ne polluent pas les eaux potables afin de sauvegarder la santé publique.

"Je tiens à lancer un appel à toutes les entreprises qu'à partir de janvier 2020, il y aura un service qui va effectuer ce contrôle sous l'autorité du secrétariat du ministre de l'Industrie pour permettre d'inspecter toutes ces industries et nous rassurer si elles ne sont pas en train de polluer l'eau. Parce que si c'est le cas, ça sera la catastrophe", a dit Julien Paluku.

Par la même occasion, il a annoncé que le ministère de l'Industrie nationale va signer un partenariat avec la société Hydrac pour le contrôle technique afin que tous les industriels se conforment à la loi.

"L'industrie a aussi ses risques notamment les risques des eaux industrielles sur les eaux potables. C'est le plus grand risque. Il faut bien industrialiser le pays mais aussi il faut contrôler les industries dans la manière dont elles affectent de l'eau que nous consommons. Voilà pourquoi, nous sommes venus ici  Hydrac avec laquelle nous voulons signer un partenariat pour rassurer que la mise en place des entreprises en RDC riment avec le contrôle de toutes les eaux et tous les déchets qui sont produits. À Kinshasa, nous avons eu à constater que toutes les industries jettent presque tous leurs déchets dans le fleuve Congo, sans les avoir traités au préalable", a-t-il expliqué.

Une étude menée par les écotoxicologues de l'Université de Kinshasa, en 2009, avait alerté sur la pollution des eaux du fleuve Congo en indexant les industries cosmétiques et brassicoles de la capitale congolaise.