L’opposition au gouvernement dit avoir pris acte du calendrier électoral publié par la Ceni. Dans une déclaration ce mardi 7 novembre 2017, les membres de l’opposition au gouvernement jugent réaliste le calendrier électoral publié et appelle à la tenue d’une tripartite entre la Ceni, le CNSA et le gouvernement pour statuer sur les contraintes soulevées par la centrale électorale.
«<em>Nous prenons acte de la publication de ce calendrier et de son caractère réaliste. Nous constatons néanmoins que ce calendrier quoiqu'organisant les trois premiers scrutins en une séquence, conformément à l’accord du 31 décembre, il est assorti de contraintes légales, financières et logistiques qui risquent de retarder la tenue de ces scrutins. Demandons, fort de cette situation, la convocation de la tripartite CNSA-Ceni-gouvernement en vue d’évaluer l’impact de ces contraintes sur le processus électoral et de trouver des réponses idoines devant permettre le respect sans faille du calendrier. Nous appelons la communauté internationale dont nous saluons l’accompagnement, à s’investir davantage à travers des appuis financiers et logistiques susceptibles de contribuer au respect dudit calendrier</em>», ont dit les membres de l’opposition au gouvernement.
Ces opposants au gouvernement ont, par ailleurs, décidé de se constituer en une coalition pour «<em>défendre le respect intégral de l’accord du 31 décembre</em>». Ils ont, en outre, insisté sur le fait que les animateurs des institutions à caractère électif devraient rester en place jusqu’à l'installation de nouveaux élus.
José Makila, Pierre Kangudia, Justin Bitakwira, Lumeya Dhu Maleghi, Jean Pierre Lisanga Bonganga, Jean-Lucien Bussa ont également signé la déclaration de l’opposition au gouvernement.
<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>