La République démocratique du Congo (RDC) participera activement à la 30e Conférence des Parties (COP30) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil. Cette conférence internationale réunira des leaders mondiaux, des scientifiques, des activistes et des décideurs politiques pour discuter des solutions urgentes au problème du climat.
À cette occasion, la société Era Congo qui est une filiale de la WWC, société amercaine spécialisée dans la vente de crédit carbone va exiger que les pollueurs paient pour la conservation des forêts. L'objectif est d'obtenir de ressources financières afin de soutenir les communautés autochtones et locales qui sont les premiers gardiens des forêts qui jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique.
Ce message s'inscrit dans le cadre du principe "pollueurs-pailleurs".
"Notre seul message est que les pollueurs puissent nous payer pour que l'on puisse garder ces forêts intactes. C'est le message que Era veut apporter au monde entier ", a dit M. Bruno Ilunga, Directeur et Chef de programmes du Projet REDD+ Maï-Ndombe.
En RDC, la société Era Congo devellope le Projet REDD+ Maï-Ndombe sur une superfie de près de 300 000 hectares où vivent près de 50 mille personnes repartis de plus dizaines de villages.
“Nous travaillons chaque jour pour améliorer la vie des communautés", a déclaré Professeur Jean-Robert Bwangoy, Administrateur général de la société Era Congo.
Grâce à la vente de plus de 20 millions de tonnes de crédits carbone sur les 22 millions certifiées, ERA Congo affirme a réalisé plusieurs projets sociaux :
- Éducation : prise en charge des frais d’examen d’État pour 1 798 élèves en 2024 (contre 1 511 en 2023), et octroi de bourses universitaires à 19 lauréats ayant obtenu plus de 70 %.
- Appui aux enseignants : 1 215 enseignants bénéficient d’un appui salarial dans 130 écoles.
- Infrastructures scolaires : 27 écoles construites et 4 nouveaux chantiers en cours sur demande des communautés.
- Santé : deux centres de santé modernes à Ibali et Bamboka, ainsi que des cliniques mobiles pour la riposte aux épidémies (Monkeypox, rougeole, etc.).
- Eau potable : 30 forages réalisés dans 27 villages.
- Sécurité alimentaire : développement de la pisciculture avec 25 étangs aménagés et deux cages flottantes expérimentales sur la rivière Mpongoboli.