La Haute cour militaire est revenue le mardi 25 juillet sur la question de la cache d’armes qu'auraient découverte les services du conseil national de sécurité (CNS) au sein de société minière de Bisunzu (SMB). Pour la partie la République, étant donné que le prévenu Édouard Mwangachuchu affirme qu’il n'est plus responsable de cette société, il est nécessaire que les frères de Mwangachuchu qui avaient la gestion de cette société viennent comparaître pour des explications sur cette cache d'armes.
"Concernant la cache d'armes découverte, la partie civile considère que cette cache a été faite dans le site minier du prévenu Mwangachuchu qui est en défaut d'apporter la preuve de la cession légale dûment constatée par le procès-verbal de l'assemblée générale de la SMB, les statuts n'étant pas le mode légal de cession d'une société dont la personnalité juridique a été accordée depuis 2007 suivant les actes constitutifs originaires et le permis d'exploitation. Mais, parce que le prévenu Mwangachuchu persiste sur la cession de la SMB à d'autres associés, la RDC a sollicité la comparution des enfants du prévenu et des gérants statutaires pour la manifestation de la vérité", déclare à ACTUALITE.CD Me Tresor Tendake, avocat de la République.
Le responsable de sécurité du site, Robert Mushamalirwa avait remis en cause le rapport du CNS qui indique qu’une cache d’armes avait été découverte dans les installations de la SMB.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes par les services de renseignements militaires des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
Ivan Kasongo