RDC : Africa Tech Invest tient du 28 au 29 mars une conférence sur l’innovation technologique comme solution aux problématiques du secteur public

Africa tech Ivents
Ph. ACTUALITE.CD

La 1ère édition de la conférence dédiée à la transformation problématique technologique du secteur public s’est ouverte ce mardi 28 mars à Kinshasa. Organisé par Africa Tech Invest sous le thème « Africa, Make it happen », ces travaux ont pour objectif de permettre aux entreprises publiques que privées d'échanger sur les opportunités de croissance et de développement des technologies et solutions africaines qui les aideront à réussir leur transformation numérique et optimiser leur management public. L’activité ira jusqu’au mercredi 29 mars.

Pour la première journée, les thématiques sont axées sur l’Intelligence artificielle, les infrastructures dans les processus de modernisation et de digitalisation, Mines et Énergies, cyber sécurité ainsi que gouvernance numérique afin de produire des propositions qui reflètent  l'ambition nationale de mettre en place la politique innovante, pragmatique et adaptée au contexte local.

« Recourir à la technologie dans notre présence, c'est améliorer notre nation de demain. L'africa tech invest qui date et cette plateforme dédiée à réduire la facture économique au numérique qui existe et cela en mettant en avant des solutions innovantes dans le but d'améliorer les performances de grandes entreprises et institutions publiques afin entre autres d'assainir le climat des affaires. Nous croyons fermement que l'utilisation des nouvelles technologies produira de meilleurs résultats d'abord pour nous en tant qu'individu ensuite pour notre pays la République démocratique du Congo est plus largement pour les 53 autres nations que constitue le continent africain », a déclaré Magalie Tema Bemba, directrice générale Temabe Global.

Représentant le chef de l'État à ces assises, le conseiller numérique à la présidence de la RDC a rappelé les avancées enregistrées lors de la mise en œuvre du plan national numérique horizon 2025 notamment  : la création du ministère du numérique, la mise en place de la loi portant code du numérique en RDC pour sécuriser les investissements dans ce secteur,  la mise en place d'un programme de transformation numérique de la RDC pour permettre aux institutions du pays de disposer d'une identité visuelle, des innovations technologiques au niveau des institutions financières avec le système télé déclaration fiscal et le E-déclaration optimisant le management public au quotidien, la promotion et l'encadrement de l'écosystème du numérique avec des startups ayant pris part au salon viva technologie en France à travers lequel ils ont pu obtenir des possibilités de financement de leurs solutions.

Faisant partie de l'opérateur télécom, qui accompagne ce projet, le directeur de la régulation de Vodacom Congo est revenu sur leur technique de gestion des données numériques.

« Vodacom est l'une des entreprises en RDC qui a pris en mal ce problème et en mettant place en interne il y a 5 ans la réglementation nationale des politiques (RGDP) qui vise à pouvoir protéger les données non seulement de ses abonnés aussi de ses agents afin de pouvoir sécuriser et s'assurer qu'elles sont correctement protégées. Il y a une réglementation qui existe déjà avec la nouvelle loi de télécommunication qui fixe les principes en cette matière là et il y a un deuxième texte qui est en train de venir qui est le code numérique. La mise en place soit des mesures d'application de la loi de Telecom où des mesures d'application du code numérique ainsi que le code numérique va permettre justement à la RDC si pas déjà de rattraper le retard qu'elle avait mais aussi de pouvoir s'aligner par rapport aux différents standards qui existent non seulement au niveau des sous régions mais aussi des régions auxquelles nous appartenons afin de mieux protéger principalement les données des abonnés congolais », a expliqué Kale Kalemba, directeur de régulation chez Vodacom.

A l’issue de ces deux jours de travaux, une feuille de route sortira dans le but de concrétiser ces objectifs en mettant en valeur des solutions made in Africa.

La clôture de cet atelier qui réunit les investisseurs, innovateurs,  entrepreneurs africains et internationaux, chefs d’entreprises, leaders d’opinion, institutions et managers sera marquée par une série de démonstrations de solutions développées par des entreprises sélectionnées. Un salon de match-making sera installé pour des possibles partenariats entre acteurs du secteur public et privé.

 Grâce Guka