RDC : en prélude de la Cop 27, Eve Bazaiba fait part au Conseil du rapport de la réunion Stratégique du Groupe de Négociation des Pays les Moins Avancés (PMA) sur les Changements Climatiques

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Eve Bazaïba, ministre de l'Environnement... Ph. Droits tiers.

La Vice-Première Ministre, Ministre de l’Environnement et Développement Durable Ève Bazaiba a présenté au Conseil le Rapport sur la participation de la République Démocratique du Congo à la Réunion Stratégique du Groupe de Négociation des Pays les Moins Avancés (PMA) sur les Changements Climatiques et à la 18ème session de la Conférence Ministérielle Africaine sur l'Environnement, tenues à Dakar du 12 au 16 septembre 2022.

En ce qui concerne le premier volet de ce Rapport, rapporte le compte rendu de la 74e réunion du conseil des ministres, elle a indiqué que le Groupe des négociateurs des Pays les Moins Avancés (PMA) rassemble 46 pays en développement dans le monde dont la République Démocratique du Congo qui défendent en commun leurs intérêts. Ils partagent des considérations au sujet de leur vulnérabilité et de leur besoin de soutien pour planifier leur adaptation.

"Les objectifs poursuivis par la réunion de Dakar ont consisté à faire le point sur les progrès réalisés à ce jour dans les négociations internationales sur le changement climatique, de discuter des questions et défis clés, de développer un plan et à convenir des priorités et positions pour la COP27. Ainsi, les Ministres en charge de l'Environnement des Pays les Moins Avancés (PMA) ont pu se concerter pour définir leur stratégie, discuter des priorités et besoins clés, des objectifs et des positions africaines pour la COP27" précise le compte rendu de la réunion tenue vendredi 21 octobre 2022.

S’agissant du deuxième volet du Rapport fait au Conseil, la Vice-Première Ministre, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a commencé par rappeler au Conseil que la Conférence Ministérielle Africaine sur l'Environnement (CMAE) a été créée en décembre 1985, à la suite d’une conférence des Ministres africains de l'environnement tenue au Caire, en Egypte.

Son mandat est de défendre la protection de l'environnement en Afrique, de veiller à ce que les besoins humains fondamentaux soient satisfaits de manière adéquate et durable, de veiller à ce que le développement social et économique soit réalisé à tous les niveaux et de veiller à ce que les activités et pratiques agricoles répondent aux besoins de la sécurité alimentaire de la région.

"Les mesures adoptées par la CMAE pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux en Afrique ont toujours été participatives et consultatives depuis sa création. L'existence de la CMAE a eu un impact sur la manière dont les questions environnementales sont traitées dans la région. Elle a également contribué à renforcer la participation et l'implication active de l'Afrique tant dans les négociations mondiales que dans les accords internationaux sur l'environnement" explique le compte rendu.

Au terme de ces assises, a-t-elle fait savoir, notre pays a été réélu à la Vice-Présidence de la CMAE pour l'Afrique Centrale. Plusieurs décisions allant dans le sens d’assurer le bien- être des populations et garantir la durabilité environnementale en Afrique ont été prises.

Avant de conclure son intervention, la Vice-Première Ministre, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a fait le point sur le bilan satisfaisant des assises de la PRECOP27 respectivement à Yangambi et à Kinshasa.

La 27e session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 27) aura lieu du dimanche 6 au vendredi 18 novembre 2022 en Egypte dans la ville station balnéaire de Sharm El-Sheikh dans le Centre international de conférence (SHICC) El Salam Road.

Les Etats discuteront de la mise en oeuvre des objectifs et engagements pris lors des précédentes COP pour la réduction des émissions et l’abandon progressif des subventions aux énergies fossiles et au charbon, ainsi que des modalités d’octroi de financements supplémentaires pour les pays en développement confrontés à des pertes et dommages dus aux effets des changements climatiques.

Clément MUAMBA