<span style="font-weight: 400;">Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) s’en prend violemment, depuis quelques jours, à la CENCO qu’il accuse ouvertement d'avoir caché la vérité sur l’impossibilité de tenir les élections en 2017 et d’avoir donné un “<em>faux espoir</em>” au peuple congolais.</span>
<span style="font-weight: 400;">Lors de ses différentes sorties médiatiques, le “pasteur”, désormais président d’un parti politique, ne va pas dans la mesure pour charger les évêques de la CENCO et les faire passer quasi comme les responsables directs du grand mensonge contenu dans l’accord de la Saint-Sylvestre en ce qui concerne les dates des échéances électorales.</span>
<span style="font-weight: 400;">“</span><i><span style="font-weight: 400;">La grande vérité est que l'accord de la CENCO a menti et au peuple congolais et à la communauté internationale sur les élections en 2017”, </span></i><span style="font-weight: 400;">soutient Daniel Ngoy Mulunda qui donne en partie raison à l’accord de la Cité de l’Union Africaine qui, lui, avait opté pour avril 2018.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“La CENCO a donné un faux espoir qu'il y aurait élection d'ici fin 2017 pourtant l'Accord de l'UA a parlé d'une probabilité en avril 2018”</span></i>
<span style="font-weight: 400;">Pourtant désigné comme responsable du chaos des élections de 2011, Ngoy Mulunda se défend et soutient que les résultats tels que proclamés par lui étaient “<em>justes et sincères</em>”. Plus encore, l’ex-président de la CENI accuse à son tour, sans vouloir le citer, un responsable de l’église catholique d'avoir discrédité les élections en proclamant des résultats “<em>imaginaires</em>”</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Les résultats de 2011 étaient justes et sincères. Nous les avions même publiés par bureau sur CD Rom. Il n'y a aucun secret sur les résultats (...) La vérité sur la source du discrédit des élections de 2011 est la personne qui a annoncé les résultats imaginaires. Il n'y a pas autre vérité. Ce que je me garde de dire c'est la personne qui a discrédité les élections et sa motivation. Elle continue encore en 2017”.</span></i>
<i><span style="font-weight: 400;">“Il est temps que la CENCO dise la vérité au peuple qu'elle a forcé une date irréaliste dans son accord et demande pardon. Ça va apaiser”</span></i><span style="font-weight: 400;">, ajoute Ngoy Mulunda pour qui ne pas vouloir garder le silence pour ne pas porter sur lui les accusations dont il a fait l’objet.</span>