Tshisekedi à l’inauguration du Grand Musée égyptien

Félix Tshisekedi et Al-Sissi
Félix Tshisekedi et Al-Sissi

Félix Tshisekedi participe ce samedi à la cérémonie d’inauguration du Grand Musée égyptien (GEM) au Caire, aux côtés de son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi.

Le président congolais est arrivé au Caire la veille. Il avait immédiatement été reçu par son homologue égyptien. La rencontre s’est tenue en présence du Dr. Badr Abd Al-Aty, ministre égyptien des Affaires étrangères, du Dr. Hani Sweilam, ministre des Ressources en eau et de l’Irrigation, ainsi que, du côté congolais, de Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre de la Culture, Jean-Baptiste Kasongo Musenga, ambassadeur de la RDC au Caire, et Kahumbu Mandungu Bula, conseiller spécial du président de la République.

Le Grand Musée égyptien, dédié à la civilisation pharaonique, sera officiellement inauguré dans le faste, un événement destiné à célébrer les réalisations du pouvoir et à stimuler le tourisme. Le musée avait été partiellement ouvert au public en octobre 2024.

Au cours de l’entretien avec Tshisekedi, Abdel Fattah Al-Sissi a mis en avant la profondeur des relations historiques et fraternelles entre l’Égypte et la RDC, exprimant la volonté de son pays « d’apporter tout son soutien au Congo pour l’aider à relever ses défis économiques », tout en réaffirmant le plein soutien de l’Égypte à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la RDC.

Le président égyptien a également souligné le soutien continu de l’Égypte à l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous les auspices des États-Unis, ainsi qu’au processus de Doha entre Kinshasa et le mouvement M23.

De son côté, Félix Tshisekedi a exprimé sa gratitude envers son homologue pour son accueil et pour le « soutien constant » de l’Égypte à la RDC. Il s’est félicité du développement des relations bilatérales et du rôle de l’Égypte dans le soutien aux efforts de développement en Afrique, notamment dans les pays du bassin du Nil.

Les deux dirigeants ont évoqué la question des eaux du Nil, réaffirmant la convergence de vues entre leurs pays et la nécessité de mettre en œuvre le principe du consensus entre les États partageant des fleuves transfrontaliers. Ils ont convenu de poursuivre une coordination étroite sur les questions d’intérêt commun, l’Égypte réitérant sa volonté de soutenir la RDC.