Alors que la ville de Kinshasa traverse une période de chaos sur le plan sécuritaire, la police nationale congolaise/ville de Kinshasa lance l’opération « Kanga kanga » - arrête sans pitié-, qui va consister à la traque, de porte à porte, des criminels urbains regroupés en bande et gang afin de renforcer l’opération « Ndobo » et la sécurité des Kinois en cette fin d’année.
Lors d’une parade ce vendredi 31 octobre au stade des Martyrs, le commissaire divisionnaire adjoint de la police ville de Kinshasa, Israël Kantu, qui a engagé ses éléments à une chasse sans merci ni relâche contre des individus reconnus dans la pratique du Kuluna et ceux faisant partie d’un groupe opérant dans ce sens, affirme que les agents de renseignement sont d’ores et déjà déployés pour cette fin.
« Nous appelons les parents, les oncles, les amis et n'importe quel responsable à conseiller leurs enfants, frères et amis qui ont choisi la voie du banditisme à arrêter car bientôt, la police sera sans pitié envers eux. La traque se fera à porte à porte. Tous les agents des renseignements sont déjà sur terrain pour répertorier tous les foyers d'insécurité et identifier tous les criminels qui se cachent dans vos maisons après leurs forfaitures. Nous allons arrêter et nous n'écouterons personne qui viendrait plaider pour tel ou tel autre interpellé", a averti le commandant de la ville en exigeant de ses éléments discipline et respect des consignes dans cette opération », a déclaré le numéro un de la PNC/Kinshasa.
Israël Kantu a exhorté à ses éléments de faire preuve de fermeté et de courtoisie lors de ces opérations, dont l’objectif visé est d'assurer la quiétude des Kinois pendant les festivités de fin d’année, qui pointent à l’horizon.
Selon lui, le temps d'imposer l'ordre dans la capitale tant dans la circulation routière que dans la salubrité publique a sonné. Il a, à cette occasion, enjoint les policiers de circulation routière d'interpeller tout conducteur dépourvu de permis de conduire. « Ce, pour empêcher les chauffards de causer des accidents durant ces deux derniers mois de l'année 2025 », a-t-il conclu.
Samyr LUKOMBO