Mise en œuvre des dispositions de l’Accord de principes signé à Doha : Rien n’est fait à ce 29 juillet, date butoir, le gouvernement et l’AFC/M23 se méfient

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Déclaration de principe entre la RDC et le M23 à Doha

Dix jours après la signature de l’Accord de principes à Doha (Qatar) par le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23, sa mise en œuvre souffre d’application, alors que les parties s’étaient engagées à le faire immédiatement après sa signature, et au plus tard le 29 Juillet 2025. Ce mardi est donc la date butoir.

Parmi les dispositions à appliquer, il y a notamment le cessez-le-feu immédiat et permanent. Sur le terrain, des affrontements sporadiques sont toujours signalés au Nord-Kivu et au Sud-Kivu entre les rebelles et les forces gouvernementales. 

En ce qui concerne les mesures de confiance, le gouvernement, à travers le Vice-premier ministre de l’intérieur, Jacquemain Shabani avait confirmé que les personnes détenues seront bel et bien libérées des deux côtés avant d’entamer la prochaine étape des négociations à Doha en vue de parvenir à un accord global de paix. Mais ce mardi, dernier jour pour la matérialisation du contenu de l’Accord, rien n’est fait. Ce qui présage un échec pour la suite du processus de Doha. La rébellion a déjà tranché qu’elle ne se rendrait pas à Doha une nouvelle fois si le gouvernement ne libère pas ses 700 membres/proches faits prisonniers. Ce, alors que les prochaines discussions devaient débuter le 8 août.

Pour rappel, le gouvernement et l’AFC/M23 s’étaient engagés « à mener les négociations d’un accord de paix global dans un esprit de responsabilité, de coopération et de compromis, avec pour objectif de parvenir à un consensus et de signer l’accord au plus tard le 17 Août 2025 ».