Alors que les épreuves ordinaires de l'Exatat débutent ce lundi 28 juillet, les dispositifs sécuritaires sont renforcés dans les dix-huit centres de passation, a annoncé la police nationale congolaise commissariat urbain de Beni au Nord-Kivu.
Il s'agit d'une mesure prise pour assurer la passation apaisée des épreuves, confie Nasson Murara, porte-parole de la police à Beni qui insiste sur la mission de parier à toute éventualité dont les anti-valeurs dans les centres de passation d'Exetat. Et cela, dans une région où la situation sécuritaire demeure fragile suite au banditisme urbain et l'activisme des groupes armés aux environs.
"Avec les unités d'intervention, les unités d'appui et les unités territoriales de la police, nous sommes déterminés à sécuriser les épreuves de la session ordinaire. Nous rassurons les élèves finalistes, car en cas de troubles la police n'hésitera pas à intervenir", a indiqué des heures avant Nasson Murara.
À la cérémonie du lancement ce lundi, le vice-gouverneur Louis Second Karawa a salué le courage des milliers d'élèves pour une résilience et persévérance en dépit des vicissitudes. Il a reconnu en outre le sacrifice des enseignants qui se donnent ardemment dans "un contexte sécuritaire déprimant" et encourage les "parents à promouvoir la masculinité positive en offrant l'égalité de chance entre les enfants filles et garçons".
"J'en appelle à la vigilance et au sens élevé de responsabilité de tous : responsables des centres, surveillants, inspecteurs et agents de l'ordre. Vous avez l'obligation morale et civique de garantir une passation juste, équitable et conforme aux normes établies sans distinction. En tant que gouvernement provincial, nous restons engagés à soutenir l'éducation comme pilier essentiel de la paix durable et du progrès socio-économique", renchérit le commissaire divisionnaire Louis Second Karawa.
Le calendrier de passation d'exetat prévoit quatre jours successifs pour les épreuves répartis en fonction des branches scientifiques. La culture générale, les sciences, les langues et les cours d'option résument le moment décisif vers l'obtention du diplôme d'État qui sanctionne six ans de l'école secondaire en République Démocratique du Congo.
Dieubon Mughenze, à Beni