Tshisekedi salue la déclaration de Washington comme « un pas dans la bonne direction » vers la paix en RDC

La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe, et Marco Rubio
La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe, et Marco Rubio

Félix Tshisekedi a salué mardi la déclaration de principes signée avec le Rwanda sous l’égide des États-Unis comme « un pas dans la bonne direction », assurant qu’il maintiendra son engagement à restaurer la paix dans son pays.

« C’est une déclaration de principes, c’est un pas dans la bonne direction, la direction que j’ai toujours souhaité imprimer dans mon pays », a déclaré le chef de l’État, lors d’une déclaration conjointe avec son homologue de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, en visite officielle à Kinshasa.

« Cet engagement, je l’ai pris devant mon peuple et je le tiendrai jusqu’au bout. Je ramènerai la paix véritable et définitive », a-t-il ajouté. « Après ce que vous êtes en train de voir, il n’y aura plus d’instabilité en RDC. C’est mon vœu et mon serment. »

Le président congolais s’est toutefois gardé d’entrer dans les détails, en précisant : « Je n’en dirai pas plus, vous comprendrez, parce qu’évidemment je respecte les initiatives prises par nos partenaires. Je vous donne rendez-vous le jour où cette paix deviendra réalité. »

Ses propos interviennent quelques jours après la signature, à Washington, d’une déclaration de principes entre les chefs de la diplomatie congolaise et rwandaise, sous la médiation américaine. Ce texte prévoit notamment la rédaction, d’ici le 2 mai, d’un avant-projet d’accord de paix commun, avec l’accompagnement de la Communauté d’Afrique de l’Est, de la SADC et de l’Union africaine.

Le document insiste sur le respect de la souveraineté, la cessation de tout soutien aux groupes armés, le retour des déplacés, ainsi que la relance de la coopération économique et le soutien à la mission onusienne (MONUSCO).

Le week-end dernier, le président américain Donald Trump avait revendiqué un rôle personnel dans cette dynamique, affirmant que « la paix est en vue au Rwanda et au Congo ». Il a également annoncé un investissement de plus de six milliards de dollars dans le corridor de Lobito, destiné à faciliter l’exportation des minerais depuis l’Afrique centrale.