Xavier Sticker : La conférence les Géopolitiques de Kampala a donné le ton à des débats sur la résolution de problèmes à l'initiative des Africains 

Ph. Droits tiers
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La conférence les Géopolitiques de Kampala a démarré ce mardi 15 novembre 2022 à Makerere. Plusieurs personnalités du monde scientifique, humanitaire, diplomatique et culturel ont rehaussé de leur présence à ce rendez-vous mondial sur le continent africain.  Occasion propice pour le professeur Nawangwe vice chancelier de l’université de Makerere de remercier ses invités :

« Nous sommes honoré d’offrir notre espace pour des échanges internationaux qui affectent des vies pas seulement en Ouganda mais dans le monde entier.»

Pour une fois de plus, autour d’un débat participatif, des questions mondiales ont été ramenées sur la table pour des solutions africaines. 

Prenant la parole, Xavier Sticker, ambassadeur de France en Ouganda a d’abord vanté les mérites de la conférence les Géopolitiques de Kampala comme étant une idée qui « vient de la France », et de préciser que « c'est un lieu qui initie des débats qui forgent des solutions pour des problèmes sociétaux.» Xavier Sticker a renchérit que la conférence les Géopolitiques de Kampala a « donné le ton à des débats sur la résolution de problèmes à l'initiative des Africains.» 

Des affirmations qui sont confirmées par le tour de table complet pour cette première journée qui a exploré l’impact de la guerre en Ukraine mais aussi celui de la mondialisation sur  les arts, et les industries culturelles et créatives en Afrique qui se doivent d’être un moteur d’intégration régionale. 

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La santé n’a pas été oubliée. Durant les discussions, il a été mis en exergue le fait que la pandémie de Covid-19 a révélé les faiblesses des systèmes de santé mondiaux et de la réponse collective, soulevant ainsi des questions sur la prévention.  L’engouement des jeunes à cette 5e édition de la conférence les Géopolitiques de Kampala n’a pas du tout été en carence. Et d’ailleurs, s’agissant de la jeunesse, Paulina Chiwangu, la représentante pays de UNWOMAN en Ouganda a déclaré que "d'ici 2030, les jeunes africains constitueront 42 % de la jeunesse mondiale » et de poursuivre que « cette croissance rapide obligera les dirigeants à réfléchir à des solutions sur les marchés du travail, les soins de santé et autres qui pourraient être un défi. » La journée de ce mercredi 16 novembre s’annonce tout aussi riche en exposés.

Claudia I. N. @infoclaudia85