A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le Cancer de l’enfant, ce mardi 15 février, le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani a dit la volonté du gouvernement congolais et de ses partenaires de travailler dans l’amélioration d’accès aux médicaments et à la technologie essentielle afin de faire face à cette maladie.
« Le ministère de la santé travaille en collaboration avec l’OMS, l’agence internationale de l’énergie atomique, certaines organisations des Nations-Unies pour, d’une part, accroître l’engagement politique de lutte contre le cancer d’enfants, améliorer l’accès aux médicaments et technologie essentielle, mettre en place des services d’oncologie pédiatrique ayant des normes et des outils pour la planifications des solutions locales et complètes des cancers des enfants ; et d’autre part, rompre la barrière financière d’accès aux soins appropriés dans le cadre de la couverture santé universelle », a dit le ministre Mbungani.
Le ministre congolais de la santé affirme que le taux de guérison du cancer d’enfants avoisine 80% si le diagnostic est posé tôt et le traitement adapté instauré dans le délai. Cependant, dans les pays à faibles revenus, comme le nôtre, le taux de guérison est de 30% pour plusieurs raisons, notamment le diagnostic tardif, l’accès difficile au traitement, l’abandon du traitement, la toxicité des anticancéreux, et les rechutes.
« Le Cancer de l’enfant apparaît de manière insidieuse, le diagnostic précoce et une thérapie efficace sont les principales stratégies de lutte. La vaccination contre les hépatites et les papillonnements virus humain est capitale chez l’enfant, non pas pour le protéger contre le cancer pédiatrique, mais prévenir certains cancers à l’âge adulte. Les signes sont banals, et dominés par les fièvres, les céphalées sévères, douleurs osseuses, amaigrissement et généralement une masse qui passe inaperçu », poursuit le ministre de la santé.
La RDC compte deux unités hospitalières pilotes, spécialisées en oncologie pédiatrique au niveau des cliniques universitaires de Kinshasa et celles de Lubumbashi, sur les vingt-deux (22) unités spécialisées en cancérologie pédiatrique que compte l’Afrique.
Chaque année, environ 400 milles cas de cancer sont diagnostiqués chez les enfants. Les plus courants sont les leucémies, le cancer du sang. Contrairement aux adultes, les facteurs des risques sont rarement identifiés. Le dépistage du cancer n’est pas systématique chez les enfants. Le cancer se développe rapidement au bout de quelques semaines. Il a une meilleure réponse thérapeutique aux anticancéreux générique de la chimiothérapie de base, inscrit sur la liste de l’OMS.
Thérèse Ntumba