Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, a échangé cette semaine avec son homologue angolais Tété Antonio au sujet de la pollution des eaux des rivières Kasai et Tshikapa.
Les discussions tenues en mage du 41e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique australe (SADC) à Lilongwe (Malawi), ont débouché sur une attente entre les diplomates. Ils ont convenu de mettre sur pied « le plus rapidement possible » et au plus tard au début de la semaine prochaine, une équipe conjointe composée d’experts congolais et angolais pour se rendre aux sources de cette pollution.
A Kinshasa, l’ambassade angolaise a été également saisie pour accélérer le processus de mise en place de cette commission conjointe.
Par ailleurs, le député Guy Mafuta craint que le retard constaté sur ce dossier rende le travail des experts davantage compliqué. Il regrette également que les délégués des institutions comme INRB où Crebbac ne soient pas associés dans les expéditions censées opérer des prélèvements pour confirmer la composition chimique à la base de la pollution. Ce, dans le but d’établir scientifiquement la responsabilité de l’entreprise minière angolaise dans ce drame.