Malgré un lobbying tous azimuts, le candidat congolais n’est pas parvenu à décrocher le secrétariat exécutif de la SADC

Elias Magosi, 7e secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)
Elias Magosi, 7e secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)

Elias Magosi est le 7e secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). L’annonce a été faite ce mardi au cours du 41e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale. Anciennement secrétaire permanent à la présidence de son pays, il l’a emporté sur le candidat congolais Faustin Lwanga. Elias Magosi, bien connu dans la région, surtout auprès des anglophones, avait déjà l’adhésion du conseil des ministres de l’organisation. Il prend ainsi la tête de l’organe d’harmonisation et de pilotage stratégique du processus de la SADC pour les quatre prochaines années. Il connaît la maison pour y avoir travaillé comme directeur des ressources humaines. En dépit d’un CV impressionnant et d’une campagne pour le moins agressive, Faustin Lwanga paie sans doute son faible ancrage dans la région. Ce, dans un contexte où il n’y a que cinq pays francophones à la SADC. 

Pour sa part, Elias Magosi remplace Stergomena Lawrence Tax. 6e secrétaire exécutive de l’organisation,  la tanzanienne est première femme à ce poste. Elle était en fonction depuis le 18 août 2013. Figure bien connue de la politique tanzanienne, elle a été  secrétaire permanente au Ministère de la Coopération d’Afrique de l’Est et ministre des Finances de Tanzanie. 

Par ailleurs, le président Botwanais Mokgweetsi Masisi cède la présidence de l'Organe politique à Cyril Ramaphosa (RSA).

La mission de la SADC est de promouvoir une croissance économique durable et équitable ainsi que le développement socioéconomique par le biais de systèmes de production efficient, d’une coopération et d’une intégration plus importantes, d’une bonne gouvernance et d’une paix et d’une sécurité durables, de sorte que la région puisse devenir un acteur compétitif et efficace dans les relations internationales et l’économie mondiale.