Corneille Nangaa, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a présenté ce vendredi le rapport général du processus électoral devant les députés nationaux. Cela conformément à l’article 52 de la loi organique de la CENI. Ce rapport couvre la période 2012-2019. Il est notamment revenu sur les dépenses.
« Il est évident pour un pays comme le nôtre, dépenser 1 milliard de dollars américains pour un cycle électoral, est excessif. Malheureusement, c’est le prix à payer, les Congolais ayant résolument pris les élections comme mode d’accès au pouvoir », a-t-il déclaré devant la représentation nationale.
Et d’ajouter:
« Cependant, l’appréciation de ce financement doit tenir compte du fait que le budget électoral prend en charge des rubriques qui ne devraient pas dépendre de la CENI. C’est le cas de la sécurisation du processus électoral (plus de 120.000 policiers et agents de sécurité), l’aménagement des routes et ponts, la prise en charge des télécommunications et même l’installation de certaines structures (formation des magistrats, installation des juridictions) ».
Bien plus, il a précisé que contrairement à d’autres pays disposant d’un registre d’état civil, près de la moitié du budget du processus électoral congolais est consacré à la constitution du fichier électoral.