Kwango : cinq otages des miliciens Mobondo libérés deux jours après leur enlèvement

Service infographie ACTUALITE.CD
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Cinq otages enlevés par les miliciens Mobondo ont été libérés deux jours après leur enlèvement dans la province du Kwango. Il s’agit d’une mère de famille et de ses quatre enfants, kidnappés dans la nuit de jeudi au village Pont-Kwango. Les victimes avaient été conduites à l’état-major des miliciens, situé à une vingtaine de kilomètres.

Selon la société civile, ces hommes armés visaient initialement le chef de famille, qui a échappé de justesse à leur attaque. Une rançon d’un million de francs congolais avait été exigée en échange de la libération des otages.

Symphorien Kwengo, vice-président du cadre de concertation de la société civile du Kwango, s’inquiète de la persistance de cette menace. Il dénonce l’inaction des autorités face à la liberté de mouvement dont jouissent les miliciens. 

"  Les miliciens ont relâché cette mère et ses quatre enfants deux jours après leur enlèvement, même si la rançon n’a finalement pas été versée, explique Symphorien Kwengo. C’est une opportunité pour rappeler aux services de sécurité la nécessité de rester en alerte maximale. Les Mobondo constituent toujours une menace sérieuse. Ils viennent, opèrent, puis regagnent librement leur état-major", a déploré Symphorien Kwengo, Vice-président du cadre de concertation de la société civile du Kwango. 

Dans la province du Kwango, les territoires de Kenge et Popokabaka restent sous la menace de cette milice. Bien que la situation sécuritaire semble relativement calme depuis plusieurs mois, les miliciens continuent de contrôler certains villages.

Jonathan Mesa