Affaire Vital Kamerhe et consorts : pièce contre pièce, clame toujours le dircab

L’instruction de l’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, Jamaal Samih et Jeannot Muhima, s’est poursuivie le jeudi 4 juin 2020. Le tribunal a procédé  à la réunion des éléments à charge et à décharge en vue d’établir la culpabilité ou l’acquittement des prévenus.  Le juge étant actif, a recherché les éléments des preuves.  Il peut interroger le prévenu, auditionner un témoin ou un renseignant, recourir à un expert, ordonner une mesure d’instruction en vue d’être éclairé sur un point.

Chaque partie présente ses moyens, avec les différentes preuves. Celles-ci sont libres, c’est-à-dire que tous les moyens de preuve sont acceptés, à condition d’être licite ou loyal. La charge de la preuve incombe à l’accusateur, d’où l’adage « actori incumbit probatio ». C’est ainsi que dans  un procès pénal, la charge de la preuve incombe au Ministère public. S’il y a doute sur la culpabilité du prévenu, celui-ci doit être relâché( in dubio pro reo). 

Le juge a estimé avoir recueilli tous les renseignements nécessaires dans le procès 100 jours. C’est ainsi qu’il a ordonné de  passer à la phase de plaidoirie qui débutera ce jeudi 11 juin 2020. 

Blaise BAÏSE