Caricature-Assemblée nationale : le calendrier électoral forcé !

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

L’Assemblée nationale a un calendrier électoral depuis le 8 mai dernier pour établir un bureau définitif qui devra la diriger pendant cette nouvelle législature. Si cet horaire est rendu public, il n’a pourtant pas été obtenu de la plus simple des manières. Il a fallu que des voix s’élevassent côté députés nationaux - qui frisaient parfois les menaces - pour en arriver là.

Quelques jours plus tôt, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale, dirigé par Christophe Mboso, avait publié un calendrier fixant l’élection et l’installation du bureau définitif au 8 mai avant de se rétracter et reporter tout le processus à une date ultérieure pour des “raisons des contraintes logistiques”.

Plusieurs voix se sont levées pour exiger la reprise du processus de mise en place du bureau définitif. Parmi elles, celle du député Didier Kamundu qui avait exigé la reprise de ce processus endéans 24 heures. Un groupe de députés regroupés au sein de la Dynamique Surveillance a exigé la même chose et mettait en demeure le bureau provisoire pour qu’il poursuive le processus mis en hibernation.

En fin de compte, l’élection et l’installation du bureau définitif auront lieu le 18 mai prochain. Le dépôt des candidatures aux différents postes s’est fait du 10 au 13 mai. Un autre point de discorde est au niveau de ceux qui sont choisis pour occuper ces différents postes pour l’Union Sacrée, plateforme majoritaire à la chambre basse du parlement. Si la candidature de Kamerhe à la présidence semble ne pas être dérangée, celles d’autres membres font déjà couler encre et salive.