Caricature : les réactions après le bombardement d’un camp de déplacés 

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

Les pays partenaires de la RDC et bien d’autres organisations se sont rangés du côté de Kinshasa pour dénoncer l’attaque du camp de déplacés de Mugunga. C’est un acte qui a déjà touché d’autres camps dans cette partie du pays en proie à l’insécurité, et qui a été dénoncé à l’unanimité par différentes voix qui se sont levées.

Des organisations de la société civile, des représentations diplomatiques, le gouvernement congolais, tous condamnent cette violence aveugle sur des civils et l’utilisation d’artilleries lourdes. Pour ce qui concerne le Comité laïc de coordination (CLC), une organisation des laïcs catholiques très connue pour son activisme dans les manifestations politiques de 2018, il condamne un bombardement meurtrier du camp de déplacés. 

À en croire le CLC, ces attaques sont en lien avec la politique migratoire britannique, qui veut envoyer ses demandeurs d'asile au Rwanda,  alors que ce pays ne dispose pas  de la capacité d'accueillir ces réfugiés, « et qu’ils sont destinés à terme d’envahir les espaces de la RDC ».

D’un autre côté, l’opposant Martin Fayulu a parlé d’une irresponsabilité de la part du gouvernement congolais non sans condamner le Rwanda et le M23. 

« Cette indifférence/impuissance du pouvoir en place, face à la progression des agresseurs et sa persistance à briser la cohésion nationale, frisent la complicité. Le Conseil de sécurité des Nations Unies et tous les pays épris de paix et de justice doivent se ranger aux côtés de la RDC pour demander au Rwanda de retirer immédiatement ses troupes de notre pays. Dans le cas contraire, la communauté internationale devra aider la RDC militairement à faire face au Rwanda », a écrit Fayulu sur son compte X.