Après plus d’un mois que la première ministre Judith Suminwa a été nommée par le Président de la République, son gouvernement tarde toujours à se rendre public. Après des séances intenses de consultations de différentes couches de la société, la fumée blanche est toujours attendue. Et l’attente comme à être longue, avant de lancer les programmes du deuxième mandat de Félix Tshisekedi.
Pendant ce temps, le gouvernement sortant, celui de Sama Lukonde, continue de gérer les affaires courantes. Des conseils des ministres se tiennent et les ministres posent des actes réglementaires à leurs postes. Une situation qui ne laisse pas indifférents les congolais qui s’en lassent, et parle à la fois d’une situation habituelle dans des cas similaires.
Lors des consultations, la Nouvelle Société Civile a insisté sur le renouvellement le rajeunissement de la classe politique ; l’UNPC s’est attelée notamment sur le financement de ses congrès, là non utilisation des journalistes et de l’application de la nouvelle loi sur la liberté de la presse ; le Conseil Supérieur de l'Autorité Traditionnelle et Coutumière a plaidé pour l'institution d'un ministère en vue de mener des réformes pour mieux asseoir "l'autorité coutumière" en RDC.
L'APUKIN a rappelé les engagements non tenus sur la situation des véhicules et a insisté sur la disponibilisation de la prime des recherches, l'UCOFEM a recommandé la probité et la compétence comme critères de nomination ; la synergie des femmes pour la paix et la sécurité a plaidé pour l'amélioration des conditions de vie dans les camps des déplacés, et bien d’autres recommandations.
Ces consultations avaient pour objectif de former « un gouvernement capable de répondre aux attentes de la population et d'éviter de répéter les erreurs des administrations précédentes ». Judith Suminwa a dit vouloir veiller à ce que le futur gouvernement soit composé de membres ayant fait preuve de probité et de compétence, afin d’incarner les aspirations légitimes des Congolais et améliorer leur quotidien.