<span style="font-weight: 400;">La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a critiqué la durée des opérations d’enrôlement des électeurs. Dans un rapport publié ce lundi 20 novembre, elle constate que même à la fin de ces opérations, il existera encore des anomalies.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Cependant, depuis le 31 juillet 2016 (date de début de l’inscription des électeurs) jusqu’au 23 décembre 2018 (date de l’organisation des scrutins, selon le calendrier électoral du 05 novembre 2017), l’on va compter deux ans et demi. Ceci étant, le fichier électoral en construction comptera aussi des décédés en son sein ; les noms des personnes ayant changé d’adresses ne figureront pas sur les listes électorales des bureaux de vote de leurs nouvelles localisations ; les personnes qui vont recouvrer leurs droits civils et politiques avant le jour du scrutin n’y figureront pas »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> dit l’épiscopat dans son rapport d’observation électorale sur l’inscription des électeurs en République Démocratique du Congo du 28 août 2016 au 02 novembre 2017. </span>
<span style="font-weight: 400;">La CENCO recommande à la CENI de mettre en place un mécanisme de collaboration avec le Gouvernement afin de procéder au croisement entre les fichiers d’identification biométrique des éléments de la Police et des FARDC et la liste électorale afin que ces derniers y soient détectés et radiés.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Cependant, les personnes inscrites sur la liste électorale qui se sont fait enrôler au sein de la PNC et des FARDC ou celles qui s’y feront enrôlées avant le jour des scrutins figureront bien sur la liste électorale ; de même que celles qui auront perdu leur droit de vote pour incapacité mentale définitive ou suite à une décision judiciaire irrévocable »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> explique la CENCO.</span>
<span style="font-weight: 400;">Les évêques estiment également que si l’opération de suppression des cas des inscriptions multiples des personnes sur la liste électorale n’est pas efficace et se déroule comme en 2006, 2011 ainsi que lors de la fiabilisation du fichier électoral.</span>
<span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Si les mineurs non éligibles à la révision du fichier électoral en cours ne sont pas radiés, la répartition des sièges sera basée sur ces irrégularités et, par conséquent, elle ne sera pas honnête », </span></i><span style="font-weight: 400;">préviennent les évêques.</span>