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Olive Lembe à Goma : «Le président et moi-même vous aimons même si certains nous prêtent des intentions»
Femme
- Politique
- Lundi 20 novembre 2017 - 15:29
Olive Lembe, épouse du président Joseph Kabila est à Goma. Lors de son arrivée ce dimanche 19 novembre 2017 au Chef-lieu du Nord-Kivu, la première dame s’est « implicitement » prononcée sur la situation politique actuelle en RDC.
Parlant des « intentions » prêtées à l’actuel chef de l’Etat qui veut « s’éterniser » au pouvoir, Olive Lembe rassure la population de Goma de « l’amour présidentiel ».
<i>« Le président et moi même, nous vous aimons tous même si certains nous prêtent des intentions qui ne sont pas celles-là. Nous vous aimons tous et sachez que nous vous comprenons parce que si nous nous trouvions à votre place, allions peut être réagir de la même façon »,</i> a lâché l’épouse du président de la république devant la presse à l’aéroport de Goma.
La ville de Goma est parmi les principaux « bastions » des manifestations pour réclamer les élections. Mme Lembe qualifie les diverses manifestations anti-Kabila, de « projet diabolique » aux fins de balkanisation de la RDC.
<i>« Je voudrai lancer un message de paix à la population de Goma. Je suis une fille grandie ici, je sais que nous sommes épris de paix. Ne suivez pas toutes les manipulations et intoxications des ennemis de notre pays qui veulent arriver à leur projet diabolique de balkanisation de ce pays. Mais je leur promets que nous chrétiens, prions et avons la foi qu’ils ne réussiront pas. Ça ne sera pas ainsi »,</i> a-t-elle promis.
Pour elle, certaines personnes voudraient « abuser » de la démocratie vécue au pays.
<i>« Démocratie ne veut pas dire libertinage, violence. Démocratie veut dire patience, amour de soi et du prochain. A vous population de Goma, soyez calme, Dieu va nous aider. Notre objectif commun est de pouvoir développer notre pays mais avec tout le monde sans exclure qui que ce soit ».</i>
L’Opposition politique a déjà annoncé une série des manifestations publiques avant la fin de l’année en cours afin de contraindre l’actuel chef de l’État à quitter le pouvoir.
<b>Patrick Maki</b>
