En visite à Kalemie (Province du Tanganyika), ce vendredi 17 novembre 2017, le représentant du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou, a eu une séance de travail avec le gouverneur de la province du Tanganyika, Richard Ngoy Kitangala, ainsi que quelques ministres provinciaux.
Selon Maman Sidikou, qui s’est adressé devant la presse, les échanges ont porté sur l’accès à l’aide humanitaire, principalement en faveur de plus d’un demi-million de déplacés dans cette province, la sécurité dans cette partie du pays en proie aux incursions des Maï-Maï.
<i>" L’accès humanitaire aux déplacés internes qui sont, quand même, plus d’un demi-million au Tanganyika. Nous avons aussi évoqué la question de coordination du travail entre la grande famille des Nations Unies et les autorités de la province pour pouvoir avoir accès aux déplacés et les aider. Nous avons beaucoup parlé aussi de la question de la sécurité avec évidemment l’action négative des Maï-Maï. "</i>
La question de la garantie des libertés après la.publication du calendrier électoral a aussi été au centre des discussions. Pour Maman Sidikou, il est essentiel maintenant que la date des élections est connue que les gens circulent et s'expriment en toute liberté et sans violence.
<i>“J’ai surtout insisté sur la question des élections à venir, puisque nous avons maintenant une date. Mais, avant cela, il faut évidemment que les gens puissent circuler, s’exprimer en toute liberté, en toute responsabilité, étant entendu que la violence ne devra pas être au rendez-vous. Et, pour cela, il faut qu’ensemble les Congolais aient une culture de la démocratie, que l’on s’accepte ou on accepte la différence, différence des opinions et les droits respectés tels qu’est stipulé par la constitution”, </i>rapporte le représentant du secrétaire général des Nations Unies en RDC.
<b>Roberto Tshahe</b>