<span style="font-weight: 400;">Deux habitants de Kananga ont été arrêtés en marge des manifestations du 15 novembre dernier et déférés au parquet après avoir été gardés durant 48 heures au cachot des services des renseignements de la police, communément appelés P2, a appris ACTUALITE.CD des sources de la Lucha/Kananga. </span>
<span style="font-weight: 400;">Hono Ilunga, revendeur de carburant et réparateur des motos en face du quartier général de la Monusco, et Dany Musungayi, agent à la station-service Elf, tous habitants de Kananga, ont été arrêtés mercredi 15 novembre par la police en marge des manifestations organisées par le Collectif d'actions de la société civile, CASC </span><span style="font-weight: 400;">
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<span style="font-weight: 400;">Selon Me Jasmine Katshunga, avocat de la Lucha, les deux personnes ont été transférées au parquet vendredi 17 novembre en fin de matinée. </span><span style="font-weight: 400;">
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<i><span style="font-weight: 400;">"Je ne sais pas exactement ce qu'on leur reproche. L'un est revendeur du carburant. Il a été arrêté à côté de son étalage et selon ce qu'il m'a dit au moment où il tentait d'éloigner ses affaires de l'endroit où des pneus avaient été brûlés. Le deuxième est agent à Elf. Il a été arrêté et embarqué pour avoir demandé à la police la raison de l’arrestation de Hono Ilunga ",</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit l'avocate contacté par ACTUALITE.CD. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Un officier de la police a indiqué, sous anonymat, que les deux personnes seraient passées aux aveux. Elles auraient avoué faire partie des militants de la Lucha. Laquelle dit ne pas les reconnaître comme étant ses membres. </span><span style="font-weight: 400;">
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<span style="font-weight: 400;">Mercredi dernier, le CASC avait appelé à des manifestations de rue à Kananga pour exiger le départ du président Kabila. Une manifestation interdite par le maire de Kananga. Les forces de police ont étouffé toutes tentatives de manifester de la part des militants du CASC.</span>