Les autorités provinciales ont procédé à la remise officielle du nouveau bâtiment de la prison centrale de Watsa, une infrastructure longtemps attendue par la population locale et par l’ensemble de la province du Haut-Uele. L'inauguration de ce nouvel établissement pénitentiaire constitue un vent nouveau dans le système carcéral du territoire de Watsa, voire du Haut-Uele en général.
La cérémonie a été présidée par le ministre provincial de l’Intérieur, de la Justice et Garde des Sceaux, Alexis Ambambela, accompagné de son collègue en charge des Travaux publics, de la Reconstruction et de la Santé publique, Afounde Sumbu. Plusieurs responsables politico-administratifs, membres des forces de sécurité, représentants de la société civile et habitants de Watsa ont pris part à cet événement hautement symbolique.
Dans son discours, le ministre Alexis Ambambela a souligné que cette inauguration intervient dans un contexte d’urgence, marqué par des menaces sécuritaires et des besoins croissants en matière de gestion carcérale.
« La mise en service de cette nouvelle structure vise à renforcer les capacités d’accueil et à améliorer les conditions de détention, tout en garantissant une meilleure sécurité pour la population », a-t-il déclaré.
Moderne et adaptée aux exigences du système pénitentiaire actuel, la nouvelle prison de Watsa devrait contribuer à désengorger les anciennes installations. Bien que les travaux ne soient pas encore totalement achevés, les autorités provinciales promettent de les accélérer afin d’assurer un cadre conforme à la dignité humaine et au respect des droits des détenus. La société civile locale s’est dite satisfaite de l’évolution de ce projet, qu’elle considère comme un pas important vers la modernisation des infrastructures publiques et une réponse concrète aux besoins sécuritaires du territoire.
Pour l’administration pénitentiaire, cette nouvelle réalisation marque un tournant majeur dans la gestion des établissements de détention de la province du Haut-Uele, afin de résorber la problématique des évasions récurrentes liées entre autres à la vétusté des anciennes infrastructures.
Joël Lembakasi