Les avocats de l’expert militaire Belgo-Congolais Jean-Jacques Wondo ont sollicité la liberté provisoire de leur client ou son transfèrement dans un centre de santé pour y subir des soins. C’était au cours de l’audience foraine qu’a tenu, vendredi 18 octobre, la Cour militaire de la Gombe à la prison militaire de Ndolo.
Prenant la parole, Maître Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, avocat de Jean-Jacques Wondo, est revenu sur l’état de santé de son client, qui serait dans des conditions inhumaines à la prison et qui aurait perdu du poids. Il a sollicité le transfèrement de son client dans un centre spécialisé.
La seconde demande est celle relative à la liberté provisoire. Maître Carlos Ngwapitshi a démontré que les conditions étaient réunies pour que leur client soit libéré : il a une adresse, sa fuite n’est pas à craindre, etc. Il a encore appuyé sa demande sur l’état de santé de son client, avant de critiquer la décision rendue au premier degré, sans pour autant plaider le fond de l’affaire.
La Cour militaire a aussi examiné au cours de cette même audience, les mémoires uniques de quelques prévenus acquittés au premier degré. Il s’agit des prévenus dits de l’Hotels Chez Momo : la propriétaire de l’établissement, son mari et ses employés. Ces prévenus ont demandé à la Cour de se déclarer non saisie à leurs égards, estimant qu’ils ne sont plus partie au procès et ne pouvant pas être cité à l’instance d’appel.