Lors de la réunion du conseil des ministres de ce vendredi 15 juillet, le gouvernement a pris acte de la note d'information relative à l'identification et à la certification des entités territoriales décentralisées déconcentrées en vue de la cartographie électorale pour les élections attendues l'année prochaine. La note a été soumise par le VPM, Ministre de l'intérieur, Daniel Aselo et une commission a été chargée de l'approfondir au regard des différentes implications.
D'après le porte-parole du gouvernement, cette note "constitue la réponse aux préoccupations soulevées par la commission électorale nationale indépendante à travers une correspondance adressée au gouvernement portant sur la clarification du statut juridique de certaines entités territoriales décentralisées déconcentrées, l'absence des animateurs dûment désignés ou nommés, la problématique des partis politiques dédoublés et ayant une même dénomination et un même logo, l'existence des conflits du pouvoir coutumier et les problèmes de certification coutumière".
Au stade actuel, la CENI est en phase de terminer le processus de recrutement de la société qui sera chargée de fournir les kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et services connexes dans le cadre de la révision du fichier électoral. Six sociétés sont en lice en l occurrence ISEC, MIRU SYSTEM CO, BIGRADAP GROUP, SMARTMATIC, AZTELCO - UAC et UBC SARL & HSB Identification.
« Le processus avance très bien. Nous avons lancé les avis le 16 juin. Nous avons ouvert les plis devant tout le monde. Lundi 11 juillet, chaque société a fait la démonstration des propositions faites », a dit à ACTUALITE.CD Denis Kadima, président de la CENI.
A travers ce processus, la CENI dit vouloir jouer la carte de la transparence.
« C’est important pour nous en tant qu' institution. Pour une fois, il y a un marché dont nous ne connaissons pas encore les bénéficiaires en termes de contrat de prestation. Nous analyserons les approches techniques et financières et c’est un processus qui va aboutir à la sélection du prestataire qui va facturer le moins possible, qui va nous donner la meilleure technologie, et qui va tenir compte de l’évolution de ce marché depuis 2016. La CENI vise très loin », a assuré M. Kadima.
Le défi technique est immense dans un pays-continent dont la population électorale est estimée à environ 50 millions d’électeurs. Denis Kadima Kazadi tient jusque-là à la tenue des élections dans le délai constitutionnel c'est-à-dire en 2023.
Clément Muamba