Les députés nationaux et Sénateurs membres du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC - A) se sont exprimés sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo marquée par la résurgence du M23 soutenu par le Rwanda de Paul Kagame.
Ces élus proches de Modeste Bahati Lukwebo ont dénoncé cette nouvelle agression Rwandaise et ont apporté leur soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo très actives dans le champ des opérations.
"Condamnons avec la dernière énergie l'agression notre pays par les rebelles du M23 soutenus par les pays voisins; Soutenons le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO; Soutenons les Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui se battent héroïquement dans l'Est du pays pour assurer l'intégrité territoriale de notre pays" ont-ils fait savoir dans une déclaration lue dimanche 19 juin 2022 à l'hôtel Rotana par la députée nationale Solange Masumbuku.
Et de poursuivre :
"Réaffirmons notre fidélité, loyauté et attachement sans faille à l'Auguste personne de l'Honorable Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, Président National et Autorité Morale statutaire de l'AFDC-A et lui rassurons de notre soutien, tous azimuts, dans toutes les initiatives louables et salvatrices qu'il entreprend pour l'intérêt de notre Regroupement; Encourageons notre Président National et Autorité Morale, lle Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, à continuer inlassablement son combat politique aux côtés de Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l'Etat, à qui nous réaffirmons, par cette même occasion, nos hommages les plus déférents".
Depuis plusieurs semaines, des manifestations sont organisées en RDC pour demander la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda. Les relations entre Kinshasa et Kigali sont tendues depuis le génocide au Rwanda en 1994, avec l'arrivée massive en RDC de Hutu rwandais accusés d'avoir massacré les Tutsi, chaque pays s'accusant mutuellement de soutenir des groupes rebelles antagonistes. Elles s'étaient apaisées après l'arrivée au pouvoir, début 2019, de Félix Tshisekedi, mais la résurgence du M23 a ravivé les tensions.
Face à la situation sécuritaire de l’est de la RDC marquée par l'activisme des groupes armés et l'occupation de Bunagana par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, le président du Sénat et Autorité Morale de cerf formation politique Modeste Bahati Lukwebo avait, mercredi 15 juin, fait appel à l'implication de la communauté internationale pour la cessation des agressions que subit le peuple congolais.
Clément MUAMBA